14- Taliouine - Tata

Taliouine - Tata
Taliouine - Tata

30/04 : La nuit a encore été fraîche, et ce matin, il ne fait que 6°. Mais au fur et à mesure, le soleil nous réchauffe, et le vent est moins fort.

Nous quittons Taliouine pour descendre plein Sud vers Tata, par Agadir-Melloul, Tisnassemine et Akka-Iguirèn. C'est une route nouvellement goudronnée, en parfait état, qui nous fait traverser l'Anti-Atlas par plusieurs cols à plus de 1700 m. Les paysages sont époustouflants, les roches torturées sont de couleurs variées, passant du violine au rose, au vert ou au noir. Ces vastes étendues sont difficiles à photographier pour en faire apprécier toute leur beauté. Sur la première moitié de l'itinéraire, grands champs de céréales. Pendant les 193 km de cette route, nous n'avons rencontré que quelques véhicules et traversé 4 ou 5 villages. Quelques tentes nomades, quelques troupeaux dont 1 de dromadaires.

Lors de notre pause déjeuner, 7 enfants du village sont venus nous voir, nous leur avons distribué des stylos. Après quelques rires et de rares paroles en français, ils nous quittent, nous reprenons la route.

Nous trouvons un nouveau camping à 4 km au Sud de Tata, route d'Akka : le Camping-Auberge "Oasis" à Dar Ouanou. Il a ouvert cette année en janvier : 25 emplacements électrifiés, peu d'ombre (il faut que les palmiers poussent), retiré de la route et de tout bruit (ou presque). Sanitaires corrects et propres, douches payantes (10 Dh). Nous y resterons jusqu'en fin de semaine.

 

01/05 : Ce matin, température douce et léger vent. Deux pains chauds (commandés la veille) nous attendent sur notre table extérieure. Petit tour à vélo dans le village et jusqu'à Tata. Un meeting de syndicalistes a lieu sur la place (1er mai), des policiers sont postés à chaque carrefour de la ville. Nous allons visiter le camping municipal, déserté de tout touriste. Nouveauté: un bloc sanitaire construit il y a 2 ans est déjà dégradé, et le ménage n'a pas été fait. Depuis quand ? Nous le signalons au responsable. Il apostrophe vertement le gardien qui se met aussitôt au travail. "Les dégradations seraient le fait des c-caristes", nous dit-on. Les absents ont bon dos, nous semble-t-il !

 

En parcourant la ville, nous retrouvons notre ami Youssef, rencontré il y a 5 ans. Il se souvient bien de nous et de la soeur de Colette. Discussions autour d'un thé, à une terrasse de bistrot. Nous l'invitons à manger demain à midi, avant d'aller faire des soins (à 15H) à l'école de coiffure et d'esthétique de la ville, comme il y a 3 ans. Après-midi, la température monte à 27°. C'est peu si on compare aux 40° de 2010 ! Colette fait un peu de lessive, grâce à la machine que Ferdi, notre ami turc nous a offert en 2011...

Vers 19h, le vent se lève à nouveau et rafraîchit l'athmosphère : nous mangeons à l'intérieur du c-car.

 

02/05 : Nuit agitée (par le vent), matinée fraîche (pour la région), mais ciel bleu, comme d'habitude. Le matin, courses au souk pour les fruits et légumes, à la boutique pour l'eau et les yaourts.

A midi, Youssef est content de prendre un Ricard, et de manger avec nous (et avec une bière). Il nous a apporté des yaourts "maison" achetés à la pâtisserie.

A 15h, école d'esthétique pour les soins. Colette fait un brushing + un masque, moi je fais une coupe et aussi un masque. Nous passons une bonne après-midi dans un endroit plutôt rustique, sans moyens modernes, mais avec des gens très sympathiques (directeur et stagiaires).

Le soir, le vent se lève et fair baisser la t°. Nous mettrons nos Boules Quiès pour passer une bonne nuit.

 

03/05 : Ce matin, beau temps, ciel bleu, t° un peu moins fraîche et vent léger. Des touristes logeant à l'auberge viennent nous demander ce qu'il y a à visiter dans la région. Nous leur donnons quelques indications, et nous leur proposons que notre ami Youssef leur serve de guide. Ils acceptent, ainsi que Youssef.

<--  Carnet 13                                                                                                                      Carnet 15  -->

 

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